Les arbres de nos jardins nous procurent de multiples avantages comme l’octroi d’ombre durant les périodes de canicule, l’esthétique de l‘espace, la création d’une atmosphère plus saine et plus fraîche à la fois … Cependant, il faut savoir que même si on n’est pas un professionnel de la sylviculture, on doit quand même suivre quelques règles de base régissant ce domaine, à savoir le choix du bon moment pour réaliser la plantation et aussi les préparatifs préalables à prendre en compte avant de passer à l’action.
Quand est-ce qu’on peut planter ses arbres fruitiers ou autres, à quelle période ?Le premier geste à faire consiste à définir quel type d’arbre on souhaite cultiver et reconnaître toutes les propriétés de la plante, à savoir sa ramification, son port, son feuillage, sa saison de floraison et de fructification, l’aspect de sa taille,… Une autre démarche importante consiste également à procéder à une analyse du sol pour savoir à quel type de plante conviendrait-il. Argileux, sablonneux, rocailleux, etc., ces trois types de sol permettent une croissance et un ancrage différent, donc un état de santé différent pour l’arbre. Le sol argileux, lui, il a des caractéristiques peu perméables. Épais, plutôt gluant en automne et desséché en été, donc, il convient spécialement au chêne, au hêtre, au peuplier, au poirier, au saule, au cognassier du Japon, à l’érable champêtre et à l’érable de Cappadoce, etc. En revanche, les conifères requièrent une terre légère et réchauffée, donc il est déconseillé de les planter sur un sol argileux… Une terre pauvre et humide correspond mieux aux types de végétaux qui y trouvent une facilité de croissance étonnante, à l’instar des bouleaux, des frênes, des aulnes et des saules. Ainsi, pour cette analyse du sol, vous allez prélever une poignée de terre de l’emplacement sur lequel vous prévoyez les faire pousser et vous l’emmènerez au labo. Après quelques jours seulement, vous aurez le résultat et vous pourrez planter les arbres qui se supporteront bien la nature de votre sol. Ensuite, il faut déterminer quelques calculs théoriques se rapportant au système de développement des racines, à la distance actuelle et future de l’arbre par rapport à votre maison et à celle de votre voisin, compte tenu de son rythme de croissance. Ces renseignements sont très importants dans le but d’éviter les éventuels encombrements lors des ramifications ultérieures de la plante, et parallèlement, pour que la racine ne vienne s’implanter sous la maison et n’entraîne de ce fait des dévastations progressives. En général, le volume occupé par les racines concorde à la portée de l’arbre. A titre indicatif, 20 mètres carrés d’espace au minimum suffisent pour la plante afin qu’elle puisse s’enraciner librement. Quant à son éloignement du mur de votre maison, 7 à 8 m constituent la distance conseillée pour prévoir tout éventuel dégât occasionné par les racines, ainsi que les risques de chutes durant le temps de tempêtes. A vous d’effectuer des calculs beaucoup plus adéquats compte tenu de la dimension de votre jardin.
Le moment propice pour planter ses arbres
En ce qui concerne les arbustes en pot ou en conteneur, ceux-ci n’exigent aucune période spécifique si on parle de choix du meilleur moment de les transplanter. Cela est dû au fait qu’ils vont conserver la quantité de terre qui leur est déjà attribuée dans le récipient lors de leur première plantation. Et ainsi, l’enracinement dans le grand espace de repiquage va être facilité grâce à l’existence des radicelles qui leur assurent déjà un premier ancrage. Cependant, il faut leur apporter le maximum de soins possible quant au dosage d’engrais que l’on va rajouter au pourtour de son tronc et aussi pour la quantité et la fréquence d’arrosage. Mais pour les arbres à racines nues, il est raisonnable de les planter durant un intervalle saisonnier plus approprié, notamment en automne. À cette période, plus précisément à partir du 25 novembre, la racine tend à se développer assez vite et à se fixer durant l’hiver, tandis que la partie supérieure va prendre sa croissance durant le printemps. C’est le moment idéal pour la plupart des espèces, mais il existe quand même des types d’arbres qui sont des exceptions. C’est le cas des conifères dont les racines traçantes ne supportent pas l’humidité automnale. Ils devront être plantés au début du printemps, ainsi, on doit leur choisir une période sans gel, lorsque le sol retrouve son état plus tempéré. Il en est de même pour les arbustes à fleurs, à l’exemple des rhododendrons qui seront plantés au printemps dès que leur première floraison touche à son terme. En somme, on vous suggère de ne replanter que des arbres ou arbustes jeunes afin de leur garantir un enracinement profond. Prenez bien soin également du système d’arrosage adapté pendant les trois premières années puisque les plantes y sont encore assez fragiles. Elles nécessitent une bonne dose d’eau et d’engrais, donc un cadre fertilisant, mais aussi elles doivent être plantées à l‘abri du vent et de la chaleur.