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| موضوع: Resume de Le Bourgeois Gentilhomme de Molière الإثنين سبتمبر 28 2009, 22:59 | |
| Résumé - Le Bourgeois Gentilhomme :
Le Bourgeois gentilhomme est une comédie-ballet en cinq actes en prose de Molière, représentée pour la première fois le 14 octobre 1670, devant la cour de Louis XIV, au château de Chambord par la troupe de Molière. La musique est de Jean-Baptiste Lully, les ballets de Pierre Beauchamp, les décors de Carlo Vigarani et les costumes turcs du chevalier d'Arvieux.
Cette pièce incarne le genre de la comédie-ballet à la perfection et reste même l'un des seuls chefs-d'œuvre du genre en regroupant les meilleurs comédiens et musiciens du temps. Elle répondait au goût de l'époque pour ce qui était nommé les turqueries, l'Empire ottoman étant alors un sujet de préoccupation universel dans les esprits, et que l'on cherchait à apprivoiser. L'origine de l'œuvre est liée au scandale provoqué par l'ambassadeur turc Suleyman Aga qui, lors de sa visite à la cour de Louis XIV en 1669, avait affirmé la supériorité de la cour ottomane sur celle du Roi-Soleil.
Les ajouts turcs ont disparu dans les représentations ultérieures. En 2004 toutefois, le musicien Vincent Dumestre, le metteur en scène Benjamin Lazar et la chorégraphe Cécile Roussat ont proposé une version intégrale de l'œuvre, en prononciation restituée, avec les ballets de Beauchamp et la musique composée par Lully.
À la création, Molière jouait le rôle de Monsieur Jourdain, habillé de couleurs vives, paré de dentelles d'argent et de plumes multicolores, face à Hubert, travesti dans celui de Madame Jourdain ; Mlle de Brie était Dorimène, Armande Béjart jouait Lucile, tandis que le musicien Lully était le muphti au cours de la cérémonie turque du quatrième acte.
L'histoire :
ACTE PREMIER
Scène première
Nous sommes en 1670 dans la maison de Monsieur Jourdain, un bourgeois de Paris. Afin de devenir un homme de qualité, Monsieur Jourdain a engagé un maître de musique, un maître à danser, un maître de philosophie et un maître d’armes qui sont chargés de lui enseigner leur savoir et d’en faire un homme instruit. Le maître de musique et le maître à danser se félicitent d’avoir Monsieur Jourdain comme élève car, malgré le fait qu’il ne sache rien, il paye bien. Le maître à danser apprécie les applaudissements autant que l’argent mais le maître de musique affirme que les louanges ne font pas vivre et, bien qu’il méprise Monsieur Jourdain, il l’apprécie pour son argent.
Scène II
Monsieur Jourdain entre en scène et demande à voir ce que les deux maîtres lui ont préparé. Le maître de musique présente un de ses élèves qui a composé un air pour la sérénade demandée par M. Jourdain. Celui-ci aurait préféré une œuvre du maître lui-même mais consent tout de même à écouter. Il trouve la chanson lugubre et chante lui-même une chanson légère. Les deux maîtres complimentent M. Jourdain et chacun lui assure que son art est indispensable à la bonne marche de l’État. En effet, sans la danse, un homme ne saurait rien faire et si tous les hommes apprenaient la musique, ce serait la paix universelle assurée, affirment-ils. Les musiciens sont appelés et exécutent un dialogue en musique pour M. Jourdain qui trouve cela bien troussé. Quatre danseurs s’amènent ensuite et exécutent la danse imaginée par le maître à danser de M. Jourdain.
ACTE II
Scène première
M. Jourdain trouve que les danseurs se trémoussent bien. Le maître de musique lui affirme que lorsque la musique et la danse seront mêlées, ce sera du plus bel effet. M. Jourdain a commandé ce ballet pour une personne de qualité qui doit venir dîner le soir même. Le maître à danser lui assure que tout sera prêt, le ballet sera beau et M. Jourdain sera content. M. Jourdain demande qu’on lui apprenne à faire la révérence pour une marquise qui s’appelle Dorimène. C’est la dame qui doit venir dîner. Soudain, un laquais annonce l’arrivée du maître d’armes.
Scène II
Le maître d’armes enseigne à M. Jourdain l’art du maniement de l’épée. Tout le secret des armes consiste à donner et à ne pas recevoir. M. Jourdain est content car il est sûr de tuer son homme et de pas être tué lui-même. Le maître d’armes affirme que son art l’emporte sur tous les autres, dont la musique et la danse. Une violente dispute éclate alors entre les trois maîtres et M. Jourdain essaie de les calmer.
Scène III
Le maître de philosophie fait son entrée. M. Jourdain lui demande de rétablir la paix. Le philosophe affirme que la raison doit être maîtresse de tous nos actes et la colère est une passion honteuse qui fait d’un homme une bête féroce. Un homme sage doit être au-dessus de toutes les injures et il doit y répondre avec la modération et la patience. Le maître de philosophie affirme ensuite que la philosophie domine tous les autres arts. La dispute reprend de plus belle entre les différents maîtres et le philosophe y prend une belle part. Les insultes pleuvent et M. Jourdain, découragé, les laisse se battre entre eux.
Scène IV
La dispute terminée, le maître de philosophie peut commencer sa leçon. Il demande à M. Jourdain ce qu’il désire apprendre. Celui-ci lui répond qu’il veut apprendre tout ce qu’il peut. Le maître lui offre de lui enseigner la logique mais M. Jourdain désire apprendre quelque chose de plus joli. La morale ? Non, car M. Jourdain veut se mettre en colère comme bon lui semble. La physique ? Non, M. Jourdain trouve cela trop compliqué. L’orthographe est demandée par M. Jourdain et aussi l’almanach pour les différentes phases de la lune.
La leçon commence par les voyelles et leur prononciation. Ensuite, le maître explique à M. Jourdain la signification de la prose et des vers. M. Jourdain veut écrire un billet doux à Dorimène et demande la façon la plus joli de l’écrire. Sa leçon terminée, le maître philosophe se retire.
Scène V
Le maître tailleur fait son entrée. M. Jourdain se plaint de son habit et de ses souliers qui le blessent mais le maître tailleur rétorque que ce ne sont que des imaginations. Il défend son travail en disant qu’il a fait l’habit de M. Jourdain comme tous les habits des gens de qualité. Quatre garçons l’aident à enfiler son habit neuf et M. Jourdain se promène entre eux en recherchant les compliments et les flatteries. Un des garçons l’appelle « gentilhomme » et M. Jourdain en est tellement content qu’il lui donne de l’argent pour le récompenser. Viennent ensuite d’autres appellations flatteuses dont « Monseigneur » , « Votre grandeur » qui valent à leurs auteurs de belles récompenses.
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