Examen préparatoire 3 relatif à l’oeuvre « L’île au trésor » de R.L.Stevenson
Le lendemain de l’enterrement, vers trois heures de l’après-midi, je me tenais sur le seuil de
l’auberge, songeant tristement à mon père, quand j’aperçus un homme qui s’avançait lentement sur la route, frappant régulièrement le sol de son bâton d’aveugle, il était d’un large caban en
loques. Son aspect était des plus sinistres et je ne pus réprimer un frisson de terreur, lorsqu’ il s’arrêta à quelques pas de l’auberge, en demandant d’une voix forte :
-Y a-t-il par ici une personne charitable dire àun pauvre aveugle, qui a perdu la vue au service
de la patrie, où il se ce moment !
-Vous êtes devant l’auberge de l’Amiral- Benbow, mon brave homme, répondis- je
aussitôt.
- J’entends une voix jeune, reprit-il. Voudriez-vous me tendre la main, aimable jeune homme,
et me taire entrer dans l’auberge !
Je lui tendis la main et le monstre sans yeux la saisit, la serra comme dans un étau et me dit
d’une voix toute changée :
-Et maintenant, mon garçon, tu vas me conduire auprès du capitaine !
Effrayé, je lui obéis et le menai à la table où le vieux flibustier était assis, abruti par le rhum. Il leva les yeux à notre arrivée et fut dégrisé d’un seul coup. La terreur et l’accablement se lisaient sur son visage.
-Reste assis où tu es, Billy, ordonna l’aveugle, je n’y vois point, mais j’entends tes doigts remuer.
Tends-moi la main gauche.
Je le vis alors faire les doigts du capitaine qui se refermèrent dessus instantanément.
-Voilà qui est fait, dit l’aveugle.
Sur ces mots, il s’en alla avec une agilité dont je ne l’aurais pas cru capable. Frappé de stupeur,
j’entendis décroître au loin le tapotement de son bâton d’aveugle.
Le capitaine, apparemment remis de sa stupeur, regarda dans sa paume.
-A dix heure ! S’écria-t-il ! J’ai six heures devant moi ! Je les aurais !
Au même instant, il chancela, porta sa main à sa gorge et s’abattit de tout son long sur le sol. Je courus à lui tout en appelant ma mère. Mais tout secours était inutile. Le capitaine venait de succomber à une apoplexie. La mort avait frappé une deuxième fois à notre porte.
Robert Louis Stevenson, l’île au trésor. Ed Alouma.
-Questions :
*compréhension de l’écrit :
1-Remplissez ce tableau :
La source du texteSon genre romanesqueSon auteur Edition
2-Situez ce passage par rapport aux évènements du récit.
3-Expliquez les mots soulignés selon le contexte dans l’oeuvre.
4-Où et quand arriva le vieux aveugle ?
5-Pourquoi le vieux aveugle demanda-il- au narrateur de le conduire
auprès du capitaine ?
6-Relève du texte :
a- une expression montrant le caractère dangereux du capitaine.
b- une expression montrant une réaction négative et inattendue de la
part du capitaine.
7-Quelle impression relie la fin du texte à son début ? Comment
expliquer la dernière phrase du texte ?
*Langue et Communication :
1- « Si Billy n’était pas mort, il pourrait trouver le trésor ».
a- que exprime cette phrase ?
b- remplace « Si » par « à condition que »
2-Complète ce passage par des coordonnants.
Je me tenais sur le seuil de l’auberge, songeant tristement à mon père,
…… j’aperçus un homme qui s’avançait lentement sur la route, son aspect était des plus sinistres …… je ne
pus réprimer un frisson de terreur, …… il s’arrêta à quelques pas de l’auberge.
3- Relève du texte une subordonnée de temps.
4- Construis une hypothèse sur l’objectif de la visite du vieux aveugle
* Production de l’écrit :
Traitez au choix l’un des sujets suivants :
-sujet 1 : Qu’en pensez-vous des enfant-guerriers ? Présentez une
argumentation contre ce fléau tout en présentant des solutions.
-sujet 2 : Tu envisage passer les vacances prochaines à la montagne….Raconte tout en décrivant les meilleurs moments de ses vacances.