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| موضوع: Dossier proposé par Mounir Serhani, professeur agrégé La boîte à merveilles d’ Ahmed Sefrioui الأحد نوفمبر 08 2009, 18:50 | |
| Etude de textes : extraits.
Leçons littéraires :
1-la famille : la chaleur du giron familial. 2-le moi : le petit enfant si med : le mythe idéal. 3-l’autobiographie : une intrigue sans une vraie perturbation. 4-le lieu : la topographie de Fès, ville initiatrice.
Structure de l’œuvre : une année à trois saisons !
« Au-delà de toute impudeur ! » : le regard de l’enfant ou l’abstinence de l’adulte ? Une problématique qui remet en question l’autobiographie en tan que genre littéraire.
Prolongement : est-ce que laLa boite à merveilles à m est une œuvre ethnographique ou bien c’est une écriture ethnocentrique ?
Dernier mot : un chapelet de souvenirs !
1-la famille:
La boite à merveilles est le roman de l'idylle ou tout est calme et nul évenement ne vient briser cet univers paisible d'un enfant dont la vie est tout sauf malheureuse. le monde de si med est orné par le bonheur, le reve et le rire, pour dire ainsi le comique. il s'agit donc d'une oeuvre qui déjoue le tragique et qui s'éloigne de tout ce qui relève du pathétique à l'exception de queleques passages étant souvent en rapport avec les personnages féminins tels que Lalla Aicha, la mère du narrateur, Rahma etc. En effet, le roman d'Ahmed Sefroui se présente de ce fait comme une image rose d'une enfance incontestablement heureuse et oserons nous dire idéale. le roman est avant tout une boite à merveilles donnée au lecteur. Autrement dit, Sefroui nous transporte dans un pays merveilleux dans lequel se trouve un petit enfant, si med, protégé par la chaleur du giron familial et entouré par la tendresse de sa mère. Ainsi, la représentation de la famille dans La boite à merveilles reste le sujet d'un regard qui apprécie tant que la mère que le père. Effectivement, l'auteur donne à voir une famille matriarcale, dont le pivot est la mère, d'autant plus que le père est quasiment absent dans le roman. Il est étroitement lié au silence, et meme à la passivité en comparaison avec son épouse, véritable figure à la fois féminine et virile, ce qui fait d'elle un personnage à double face. Elle tendre et forte( elle ne cesse de protéger son fils: la scène ou le petit était malade). En revanche, elle est le substitut du père dans la mesure ou elle se donne le role primodial dans la famille, surtout après le départ du père. Ce personnage féminin est présentée aussi sous un jour viril dans des moments ou les femmes se manifestent fragiles et ayant besoin d'une confidente consolatrice ou bien d'une personne plus forte capable de les soutenir( à voir la scène dans laquelle Lalla Aicha consolée par la mère de si Med). La famille dans l'enceinte de notre oeuvre est une famille matriarcale | |
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