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 La crise économique: causes et effets

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La crise économique: causes et effets  Empty
مُساهمةموضوع: La crise économique: causes et effets    La crise économique: causes et effets  Dc3srhibiyuaw8ppyxj6الثلاثاء نوفمبر 22 2011, 17:06



Cet
été, en évoquant la fièvre des marchés mondiaux des valeurs, les
économistes la qualifiaient de "certaine turbulence" provoquée par la
crise hypothécaire aux Etats-Unis. Mais au début de l'automne, ils
parlaient déjà de "crise financière globale". A l'heure actuelle, les
leaders mondiaux examinent les perspectives de réorganisation du monde
après la crise, en reconnaissant de fait que l'actuel cataclysme est
susceptible de détruire complètement les systèmes économique et
politique qui se sont formés pendant les dernières décennies.




God bless America.



Tout
récemment, ceux qui n'aiment pas les Etats-Unis ricanaient avec
méchanceté: l'Amérique tombe en ruines! Le colosse s'est avéré avoir des
pieds d'argile! Cependant, de nombreux américanophobes sont aujourd'hui
prêts à répéter comme un perroquet les mots "God bless America". Même
les personnes n'ayant aucune notion d'économie se sont rendu compte que
si l'économie américaine s'écroule, sous ses ruines seront enterrées les
économies de nombreux pays émergents et même développés.




Le
système économique mondial est un mécanisme immense et complexe, où la
défaillance d'un seul élément peut entraîner de sérieuses perturbations
de fonctionnement. Or, les Etats-Unis ne sont pas qu'un petit élément,
ils sont un ressort qui met en marche le système entier. La part des
Etats-Unis dans l'économie mondiale dépasse 50%, l'Amérique consomme
plus d'un quart du pétrole produit dans le monde et son marché est la
cible des exportations mondiales. Le contrôle des flux financiers
alimente le budget des Etats-Unis et leur permet de gérer le potentiel
industriel dispersé à travers le globe.




C'est
uniquement grâce à un système financier sophistiqué qu'il a été
possible de garder sous contrôle un tel colosse. Ce système a commencé,
un beau jour, à vivre sa propre vie, ayant formé une "économie fictive".
En d'autres termes, les bénéfices des institutions financières ne
dépendaient plus de la production réelle, mais étaient réalisés au moyen
d'opérations financières complexes. Il était tellement profitable de
faire de l'argent à partir de l'argent que les capitaux accumulés dans
la "bulle financière" étaient plusieurs fois plus importants que ceux
qui circulaient dans l'économie réelle.




Regardez attentivement



Il
est désormais clair que les causes du cataclysme économique ne sont pas
dues uniquement à la crise des crédits hypothécaires aux Etats-Unis.
Aussi étrange que cela puisse paraître, celles-ci étaient déjà présentes
dès l'apparition du modèle économique contemporain.




Un
principe qui paraît simple au premier regard est à la base des
économies de marché: "la demande appelle l'offre". Au XXe siècle, un
phénomène paradoxal a été constaté: dans un contexte de production de
masse, l'abondance de l'offre peut engendrer sa propre demande. Dans le
cas idéal, ce processus doit se répéter sans cesse en assurant une
croissance indéfinie de l'économie. Or, une économie "en croissance
permanente" a besoin d'un boom ininterrompu de la consommation. Les
banques prêtaient donc sans cesse de l'argent au "consommateur idéal",
en abaissant toujours la barre, et elles ont fini par en prêter même à
des emprunteurs manifestement insolvables.




Le
marché surchauffé des crédits hypothécaires aux Etats-Unis s'est avéré
le maillon le plus faible de ce schéma. C'est seulement au premier abord
que le système hypothécaire semble le mieux protégé contre les mauvais
payeurs. Certes, la banque possède comme garantie un bien immobilier,
mais dans le contexte de non-paiement massif, cette garantie ne sert à
rien. Imaginez la situation suivante: l'emprunteur fait faillite, et le
créancier reçoit son appartement. Mais la banque n'a pas besoin de
celui-ci, elle a besoin d'argent, et l'appartement est mis en vente.
C'est alors que le système dérape: le marché débordant déjà de
propositions, la banque n'arrive pas à récupérer son argent.




Pourquoi se préoccuper des problèmes d'outre-atlantique?



Pourquoi
les Russes doivent-ils se préoccuper de la faillite des banques
américaines et de la chute du Dow Jones? Parce que le marché des valeurs
russe est très dépendant de la conjoncture mondiale. La plupart de ses
acteurs sont des spéculateurs financiers étrangers qui, en cas de
problèmes, commencent par retirer leur argent des marchés volatils en
développement, dont fait partie celui de la Russie. Au milieu de l'été
2008, les investisseurs financiers se sont mis à quitter le marché des
valeurs russe, en provoquant ainsi la chute des cours à la bourse et la
panique.




Le
secteur réel de l'économie devrait être la victime suivante de la
crise. Cela ressemble, en effet, à une réaction en chaîne. Les banques
américaines, même celles qui n'ont pas été touchées par la crise, ont
suspendu, à tout hasard, l'octroi de crédits à l'économie américaine et,
à plus forte raison, européenne. Les institutions de crédit de
l'Europe, elles, ont peur de prêter de l'argent aux banques et
compagnies russes.



Mais
la plupart des secteurs de l'économie réelle fonctionnent à crédit, et
si le système bancaire mondial ne recommence pas à accorder des crédits
au secteur réel, un ralentissement de la croissance économique, puis
récession seront inévitables. En Russie, ce sont le commerce de détail
et le secteur du bâtiment qui ont été les premières victimes de la
"crise de défiance", comme les économistes ont caractérisé le refus des
banques d'accorder des crédits. Mais les commerçants et le secteur du
bâtiment pourraient être soutenus par l'Etat. Il est cependant beaucoup
plus contrariant que la récession de l'économie mondiale puisse priver
l'Etat russe de sa principale source de revenus: les pétrodollars.


Au
milieu de l'automne, les prix du pétrole ont commencé à baisser. Ceci
devait arriver tôt ou tard: on a plus d'une fois parlé du caractère
spéculatif des prix trop élevés des hydrocarbures. Ces derniers temps,
les contrats à terme sur le pétrole sont devenus une sorte de monnaie
alternative, dans laquelle les spéculateurs financiers plaçaient
volontiers leurs disponibilités. L'enthousiasme des spéculateurs était
nourri de cette foi mythique en une croissance éternelle de l'économie
mondiale; or, on sait bien que l'économie en croissance permanente
éprouve un besoin toujours croissant de ressources, et les fournisseurs
de matières premières n'ont donc rien à craindre. L'agitation
spéculative était réchauffée par les économies émergentes de la Chine et
de l'Inde, qui augmentaient sans cesse leur consommation
d'hydrocarbures. Des têtes brûlées parmi les experts prédisaient même
l'augmentation du prix de l'or noir jusqu'à 200 dollars le baril vers la
fin de cette année. Ce ne fut pas le cas.




Si
l'éclatement de la bulle financière a été plutôt une chose abstraite
pour la majorité des Russes, le "bang" de la bulle pétrolière, lui, sera
entendu par tout le monde. Les hydrocarbures sont le principal produit
d'exportation de la Russie, assurant plus de la moitié des revenus
provenant de l'étranger, et constituent en outre l'une des principales
sources de recettes budgétaires de l'Etat.




Un dragon de papier et des îlots de stabilité



A
l'heure actuelle, les experts économiques cherchent fiévreusement une
réponse à la question de savoir quel pays sera le moins touché par cette
tempête économique, mais aussi quelle économie constituera un "havre de
paix" pour les investisseurs. L'Extrême-Orient avec la Chine en tant
que leader régional ont été les premiers candidats à ce rôle.




En
effet, pourquoi pas? Il y a un an, on prédisait que la Chine pourrait
jouer le rôle de nouveau centre mondial, et le yuan chinois devrait
devenir, dans les 30 années à venir, au moins la troisième monnaie
mondiale après le dollar et l'euro. Au cours de ces vingt dernières
années, l'économie de "l'Empire Céleste" croissait à raison de 10% par
an; cette région recèle 80% du potentiel mondial de production. A la fin
de l'année dernière, cinq "blue chips" chinois et seulement trois
entreprises américaines faisaient partie du Top-10 des compagnies ayant
le niveau de capitalisation le plus élevé. Enfin, Jim Rogers et Warren
Buffet, des hommes parmi les plus riches du monde, ont converti en yuans
et en actions de compagnies chinoises les actifs en dollars qu'ils
détiennent.




En
réalité, le dragon chinois n'est aujourd'hui qu'un décor en couleurs.
La structure économique de la Chine est relativement instable en raison
de son développement hétérogène: des villes ultramodernes et des
technopôles du littoral du Pacifique contrastent avec les régions
rurales "moyenâgeuses", dont les habitants sont obligés de cueillir du
bois mort ou de voler du charbon pour chauffer leurs maisons.




Mais
l'essentiel est que l'économie de la Chine, aussi bien que celle de la
Russie, dépend de facteurs extérieurs, notamment du capital de la
diaspora chinoise à l'étranger (ce sont ces émigrés qui ont financé les
percées technologiques de la Chine) et des marchés occidentaux,
principaux destinataires de la production des entreprises chinoises.




L'Asie
s'est révélée mal préparée à devenir un débouché de réserve, qui
s'avère tellement important lorsqu'une crise financière risque de
dégrader la capacité d'achat des habitants du Vieux et du Nouveau monde.
La population pauvre de la Chine et de l'Inde n'est tout simplement pas
prête à consommer. Au début du XXIe siècle, les dirigeants chinois ont
déployé de grands efforts en vue d'accroître les échanges commerciaux de
détail à l'intérieur du pays. Il leur a fallu augmenter les salaires
ainsi que la masse monétaire. Mais la population a consacré la plupart
de ces sommes supplémentaires à faire des économies et non à consommer.
Selon certaines estimations, la croissance des dépôts bancaires dans le
pays dépasse non seulement celle des échanges commerciaux, mais
également celle de la masse monétaire. La majorité des Chinois
économisent pour s'assurer une vieillesse sécurisée, pour payer
l'éducation de leurs enfants et les soins médicaux, et 70% du PIB
chinois sont réalisés en dehors du pays.




Aussi
étonnant que cela puisse paraître, ce sont les petits Etats d'Europe
orientale qui ont le plus de chances de surmonter la crise avec le moins
de pertes. Leurs économies sont encore peu intégrées dans le système
international de division du travail. Parmi les pays qui pourraient
devenir des îlots de stabilité, on trouve la Pologne, la République
tchèque et la Slovaquie
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